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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 19:04

        N’ABANDONNONS PAS LES VICTIMES DES TORTIONNAIRES

 

 

Connaissez-vous l’Association  Primo Levi et son centre de soins contre la torture et les victimes des violences politiques ?
                 Crée en 1995 avec le soutien des grandes associations parmi lesquelles 
                           Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat)
                                                      Amnesty International France
                                                            Juristes sans frontière
                                                              Médecins du Monde
                                                                            Trêve
Ces associations sont toujours présentent au Conseil d’Administration du Centre Primo Levi

 

Témoin du ravage physique et psychologique de la torture, l’association rend compte inlassablement de effets dévastateurs de la torture sur les personnes, les familles, les communautés
 
TÉMOIGNAGE
L’histoire d’Angeline* est dramatique, mais nous
souhaitons la partager avec vous car vous comprendrez
mieux pourquoi elle a besoin de votre aide.
Angeline, tout juste 15 ans, vit dans un pays d’Afrique,
la R.D.C. Depuis quelques mois, la guerre a repris entre
la rébellion du M23 et les forces gouvernementales...
Chaque partie commettant son lot d’atrocités sur les
populations civiles.
Un jour, sur le chemin du collège, elle est victime
d’une rafle de la police.
Emmenée de force au commissariat, sauvagement
battue, violée par des hommes armés, elle est emprisonnée
durant de longs mois pendant lesquels elle va être torturée et
abusée régulièrement,sans raison.
[...] En mai 2012, elle va profiter d’une bagarre et d’un moment de
confusion dans la prison pour échapper à la vigilance de ses gardiens. Mais
elle découvre alors qu’elle a perdu ses parents et ses frères, eux aussi
victimes de la répression aveugle. Grâce à des voisins, elle va rejoindre
un village où vit un de ses oncles. Celui-ci va l’aider à quitter le pays
et à fuir en Europe [...]
  .../...
* Le prénom d’Angeline et les éléments permettant son identifi cation ont été modifi és afi n de préserver son anonymat.
[...] Après plusieurs semaines d’un voyage risqué et éprouvant, elle
arrive à Paris. Epuisée, blessée, seule, sans logement, sans ressources,
sans protection… elle erre dans les rues de la banlieue parisienne, fuyant
tout contact avec les autorités et la population. La jeune fille est brisée
et terrifiée. Le souvenir des viols et de la torture l’obsède de façon
permanente. Elle a des douleurs dans tout le corps. Elle pleure ses parents
[...]
Un jour, dans la file d’attente d’une distribution de repas,
elle rencontre une compatriote qui lui parle du CENTRE PRIMO LEVI,
et de la possibilité d’y consulter gratuitement un médecin et des
personnes qui pourront l’aider.
Elle est arrivée pour la première fois au centre il y a quelques semaines.
Lors de son premier entretien avec le psychologue, Angeline n’ose pas le
regarder, encore moins s’exprimer. Elle baisse la tête, bredouille à peine
quelques mots. Elle est encore en état de choc et terrorisée.
Ses propos sont terribles : « Pourquoi suis-je encore en vie ? Je voudrais
tellement que cette souffrance s’arrête... J’aurais préféré qu’ils me
tuent, comme ma famille »
Nous avons pu procéder à un premier bilan médical [...] et nous avons
pu lui trouver une place dans un foyer d’urgence pour jeunes filles.
Le travail avec Angeline va demander du temps sur le plan psychologique.
Elle est profondément meurtrie.

 

AIDEZ  ANGELINE A REVENIR A LA VIE


Vos dons vont nous permettre d’apporter à Angeline les soins dont elle a besoin
MERCI
 
107, avenue Parmentier
75011 Paris
01 43 14 88 50
fax : 01 43 14 08 28
primolevi@primolevi.org
www.primolevi.org
Le Centre Primo Levi est une association reconnue d’intérêt général habilitée à recevoir des dons.
Le Centre Primo Levi a reçu le Prix des Droits de l’Homme de la République française
 
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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 16:05

CONNAISSEZ-VOUS LE CENTRE DE SOINS  PRIMO LEVI ?

Le Centre Primo Levi a été crée en 1995 avec le soutien de grandes associations parmi lesquelles l'Action des Chretiens pour l'abolition de la torture (ACAT) Amnesty International (section française), Juristes sans frontieres, Médecins du Monde, Trêve, toujours présentes dans son, conseil d'administration

Témoin des ravages physiques et psychologiques de la torture, l'association rend compte inlassablement de ses effets dévastateurs sur les personnes, les familles, les communautés

 

C'est pour favoriser une reconstruction complète - physique, psychique et sociale -des patients que l'équipe soignante regroupe à la fois des médecins généralistes, des psychologues-psychanalystes, une kinésithérapeute........

à passer un hiver moins dur !! 

 


Vous entendez chaque jour parler des difficultés d’hébergement en cette fin d’année, places de foyers supprimées, personnes qui dorment dans des gymnases ou aux urgences, morts de froid dans la rue...

Ici, ces chiffres ont un visage :
Une maman avec son bébé dans le dos ; une petite fille qui joue sagement pendant que son papa est en consultation avec un psychologue ; des frères serrés l’un contre l’autre dans la salle d’attente...


A l'approche des fêtes, en cet hiver qui s’annonce froid, vous ne supportez pas que ces femmes, ces hommes, ces enfants, fragilisés par les séquelles physiques et psychologiques de la torture et de la guerre, se retrouvent à la rue, ballottés d’un foyer à un autre, contraints de dormir dans des dortoirs d’urgence violents et indignes…

D’ici la fin de l’année, ce sont 46 familles qui ont à la fois besoin d’être soignées et pour qui il faut chercher un toit stable.

Car comment soigner les insomnies et les angoisses d’une maman qui ne sait pas où elle va dormir le soir ??
 





Pour suivre ces 46 familles, il faut 10 000€ d’ici le 31 décembre.
C’est maintenant et ici que ces familles ont besoin de vous.
N’attendez plus et rejoignez-nous pour les aider à retrouver un peu de chaleur à l’approche des fêtes.

 

 

Sibel AGRALI
Directrice du centre de soins
01 43 14 88 55 - sagrali@primolevi.org


107 avenue Parmentier - 75011 Paris
      


 

 

 

 

 

Un grand merci par avance pour votre geste !!!
Toute l’équipe du Centre Primo Levi
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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 13:06

Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils, (les filles/ ndlr) ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au dessus d'eux, l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là, en toute jeunesse et en toute beauté LE DEBUT DE LA TYRANNIE

Platon 429-347 av J.C.

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 11:45

AIdez les Victimes de violences sexuelles en Bosnie Herzegovine

 

Depuis la fin de la guerre des Balkans (1992-1995) la Bosnie Herzegovine n'a pris aucune mesure pour que justice soit rendue aux milliers de femmes et jeunes filles qui ont été violées pendant le conflit.

Aujourd'hui encore les emmes subissent l'indiffférence des autorités.

Amnesty International a récemment enquêté à Tuzla, ville ayant accueilli un grand nombre de victimes fuyant leurs villages controlés par les Serbes

 

INTERVENEZ AUPRES DE LA MINISTRE DE LA SANTE DE CE CANTON POUR QUE LES VICTIMES PUISSENT ACCEDER AUX SOINS

 

Durant la guerre, des milliers de femmes et de fillesont été violées. Leurs temoignages ont suscité une attention considérable dans les médias, provoqué lindignation du public et abouti à la modification du droit international.

Malgré tout, les autorités bosniaques n'ont pas fait grand-chose pour les victimes de violences sexuelles.

Elles continuent à subir l'impunité et à être abandonnées à leur sort sans aucune aide de quelque sorte, ni réparation

 

En 2009, Amnesty International s'est rendue en Bosnie Herzegovine pour parler avec les victimes de crimes de guerre à caractère sexuel, de leurs besoins, de leurs problèmes et de leur experience du système judiciaire.

 

 Les conclusions  étaient claires : les autorités ne permettent pas aux victimes d'obtenir justice et réparation.

 

Depuis, peu de choses ont changé comme en témoignent les différentes visites de l'organisation dans le pays, entre 2011 et 2012

 

SIGNER LA PETITION

sur le site d'AMNESTY INTERNATIONAL FRANCE

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 18:02

TEXTE DU CENTRE DE SOINS PRIMO LEVI, CONTRE LA TORTURE ET LES VIOLENCES POLITIQUES 

 

 

Il faut sortir de l'ombre les milliers de personnes victimes de torture qui vivent sur notre sol !

C'est l’objectif du Livre blanc publié par le Centre Primo Levi à l’occasion de la Journée des Nations Unies pour le soutien aux victimes de torture du 26 juin.

On le sait, la torture est pratiquée dans plus de la moitié des pays à travers le monde. Les témoignages en provenance de Syrie nous le rappellent quasi au quotidien. Ceux qui en sont victimes fuient leurs pays quand ils le peuvent, laissant derrière eux leur famille, leur communauté, leur travail, leurs biens. Alors que les dirigeants politiques, les médias et l’opinion publique toute entière s’indignent de cet état de fait, bien peu est proposé en France pour accueillir dignement les victimes de torture.

L’objectif du Livre blanc est de sortir de l’ombre ces hommes, femmes et enfants. Fruit d’un travail collectif mené par des professionnels de la santé, de la recherche, du monde associatif, il dresse des constats implacables.

Le nombre tout d’abord de personnes concernées : plus de 100 000 victimes de torture vivent actuellement en France. La spécificité des troubles dont souffrent ces personnes et les carences de la prise en charge, ensuite, qui constituent un véritable enjeu de santé publique. Mais le Livre blanc ne s’arrête pas aux constats et formule une série de recommandations urgentes à mettre en place.

Téléchargez le Livre blanc sur notre site

De nombreux médias ont relayé les constats et recommandations du Livre blanc.
A lire le reportage réalisé au Centre Primo Levi par le quotidien La Croix
A lire aussi sur Le Monde.fr

 
SOUTENEZ L'ACTION DU CENTRE DE SOINS PRIMO LEVI

 

Centre Primo Levi 
107, avenue Parmentier - 75011 Paris - tél. : 01 43 14 88 50 - fax : 01 43 14 08 28 - www.primolevi.org

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 18:16

Les défis qui attendent le nouveau président égyptien

Par Said Haddadi, chercheur d’Amnesty International sur l’Égypte

Le résultat tant attendu des élections présidentielles égyptiennes, qui a vu Mohamed Morsi proclamé vainqueur, a été accueilli par de nombreux Égyptiens rassemblés place Tahrir avec des cris de joie presque comparables aux célébrations au même endroit il y a 16 mois, quand on a annoncé qu’Hosni Moubarak s’était retiré.

Si la chute d’Hosni Moubarak a uni les Égyptiens dans le sentiment que le changement arrivait, la jubilation d’hier différait par ses raisons.

Pour les sympathisants de Mohamed Morsi, c’était un rêve qui se réalisait.

Pour ceux dont le vote en faveur de Mohamed Morsi était principalement motivé par l’opposition à Ahmed Chafik et à ses liens avec le régime d’Hosni Moubarak, c’était une nouvelle occasion de continuer de militer pour les objectifs de la « révolution du 25 Janvier », au cours de laquelle les Frères musulmans ont joué un rôle important (bien que tardif) dans l’augmentation du nombre de manifestants dans les rues.

Les autres s’attendent à voir se rejouer une lutte de pouvoir entre les Frères musulmans et les généraux de l’armée qui dure depuis des décennies.

Il ne fait aucun doute que le résultat de dimanche a été extrêmement décevant pour les sympathisants d’Ahmed Chafik, qui ont continué jusqu’à la dernière minute – et en dépit des premiers résultats en faveur de Mohamed Morsi – à croire que leur candidat allait gagner.

Leur foi en la victoire de Chafik a été confortée – peut-être – par les récents événements politiques qui se déroulaient progressivement comme un feuilleton télévisé égyptien.

Le Conseil suprême des forces armées (CSFA) a repris le dessus à un moment où de nombreuses personnes s’attendaient à ce que le rideau tombe et que les généraux quittent la scène politique comme promis depuis longtemps.

Cependant, il ne semble pas accepter un rôle secondaire dans l’Égypte d’aujourd’hui.

Par le biais des récents ajouts à la Déclaration constitutionnelle, il s’est attribué des pouvoirs illimités dont les conséquences sont énormes sur le plan politique et en termes de droits humains pour le pays.

Beaucoup ont considéré la manœuvre du CSFA comme un « coup d’État en douceur ».

À la suite de la dissolution du Parlement découlant de la décision rendue le 14 juin par la Cour suprême constitutionnelle invalidant les élections législatives, le CSFA a maintenant recommencé à gouverner à coups de décrets et contrôle toutes les questions liées aux forces armées, sans aucune surveillance civile.

Une modification de taille permet au président de faire appel à l’armée pour maîtriser les « troubles internes », en conférant aux forces armées le pouvoir d’arrêter et de détenir des civils et en définissant les cas où elles sont autorisées à employer la force contre des manifestants ou toute personne considérée comme menaçant la sécurité.

Les modifications de la Déclaration constitutionnelle, associées à la longue attente du résultat définitif des élections présidentielles, ne présageaient rien de bon dans un pays où les tensions et les inquiétudes semblaient couver sous un mince vernis ces derniers mois, en particulier par rapport à l’impact de la « révolution du 25 janvier » en termes de dignité et de justice sociale.

Après l’annonce de l’issue du scrutin, certaines de ces inquiétudes demeurent. Si certains voient l’élection de Mohamed Morsi en tant que premier président civil de l’Égypte comme un bond en avant, d’autres – craignant les conséquences pour les coptes et les femmes – s’interrogent sur le degré d’attachement des Frères musulmans au plein respect des droits humains, bien que Morsi ait assuré dans ses derniers discours qu’il tenait à mettre en place un État civil, démocratique et constitutionnel.

Après plusieurs mois d’agitation et d’incertitude, beaucoup attendent maintenant du nouveau président qu’il mette le pays sur la voie de l’état de droit, qu’il accède aux revendications du soulèvement de l’an dernier, qu’il mette fin à l’impunité, qu’il maîtrise et réforme les forces de sécurité et qu’il garantisse l’égalité pour tous – pour ne citer que quelques-uns des défis que les Égyptiens voudront qu’il relève.

Nombreux sont ceux qui pensent que, en raison de la répression à laquelle ont été soumis les Frères musulmans au cours des dernières décennies, ils seront plus sensibles à la progression des libertés fondamentales. Pendant des années, les membres de cette organisation ont été soumis à des arrestations suivies de placements en détention et de procès iniques, y compris devant des tribunaux militaires. Amnesty International est intervenue dans nombre de cas, notamment en faveur de Mohamed Morsi lui-même quand il a été arrêté en janvier 2006 et 2011.

Il est certain que le nouveau président de l’Égypte devra faire face à des difficultés considérables pour améliorer la situation des droits humains dans un pays où les violations sont endémiques. Néanmoins, le principal défi auquel le pays est immédiatement confronté est de rédiger une nouvelle Constitution.

Étant donné le pouvoir qui lui est conféré par les modifications apportées ce mois-ci à la Déclaration constitutionnelle de contester certaines dispositions du projet de nouvelle Constitution, le président Mohamed Morsi doit maintenant défendre les droits humains de tous les citoyens sans discrimination et veiller à ce que les principes fondamentaux des droits humains soient inscrits dans la Constitution. Les Égyptiens méritent au moins cela.


 

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 18:27

Depuis plus d’un an, le Conseil de sécurité des Nations unies tergiverse alors que la Syrie est en proie à une crise des droits humains. Il doit désormais sortir de cette impasse et prendre des mesures concrètes afin de mettre un terme à ces violations et d’amener les responsables présumés à rendre des comptes. 

Donatella Rovera, principale conseillère d’Amnesty International pour les situations de crise.

Bien qu’Amnesty International n’ait pas officiellement été autorisée par les autorités syriennes à se rendre sur place, l’organisation a pu enquêter sur le terrain dans le nord de la Syrie, et a conclu que les forces gouvernementales et des milices syriennes se sont rendues coupables de graves violations des droits humains et atteintes au droit international humanitaire constituant des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.


Une enquête sur place, des témoignages

Amnesty International s’est rendue dans 23 villes et villages des gouvernorats d’Alep et d’Idlib, notamment dans des zones où les forces gouvernementales syriennes ont lancé des attaques de grande ampleur, en particulier pendant les négociations sur la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu en six points soutenu par les Nations unies et la Ligue arabe, en mars/avril.
Dans chaque ville et village en question, des familles en deuil ont expliqué à Amnesty International comment leurs proches – jeunes, âgés, et même des enfants – ont été traînés hors de chez eux et abattus par des soldats – qui dans certains cas ont mis feu au corps des victimes.
Des soldats et des membres des milices chabiha ont brûlé des maisons et des immeubles, et tiré sans discernement sur des zones résidentielles, tuant et blessant des passants civils. Les personnes arrêtées, y compris des personnes malades ou âgées, ont été systématiquement torturées, parfois à mort. Beaucoup ont été soumises à une disparition forcée. On ignore quel sort leur a été réservé. 
Où que j’aille, j’ai rencontré des personnes bouleversées qui m’ont demandé pourquoi le monde regarde sans rien faire »

Donatella Rovera.

Au bout du compte, l’inaction de la communauté internationale favorise la commission de nouvelles violations. Face à la détérioration continue de la situation et au nombre de morts parmi les civils, qui augmente chaque jour, la communauté internationale doit agir pour mettre fin à ces violences qui ne cessent de s’aggraver.
Les mesures répressives du gouvernement ont visé des villes et des villages considérés comme des bastions de l’opposition, qu'il s'agisse de lieux d'affrontements avec les forces de l'Armée syrienne libre ou d’endroits où la contestation est restée pacifique. 
À Alep, la plus grande ville du pays, Amnesty International a vu à plusieurs reprises au cours de la dernière semaine de mai des membres des forces de sécurité, en uniforme, ou des milices chabiha, en civil, tirer à balles réelles sur des manifestants non violents, tuant et blessant manifestants et passants, dont des mineurs. 

Des violations répandues et systématiques
Ces violations, constituant des pratiques bien établies dans ces zones, ne sont pas isolées, et ont également été signalées ailleurs dans le pays, comme lors de l’attaque menée par les forces syriennes contre Houla le 25 mai. D’après les Nations unies, 108 personnes, dont 49 enfants et 34 femmes, ont alors été tuées.
Depuis le début des manifestations en faveur de la réforme en février 2011, Amnesty International a recueilli les noms de plus de 10 000 personnes ayant été tuées dans le cadre de ces  troubles ; ce chiffre pourrait être bien en-deçà de la réalité.
Le rapport étaie les conclusions d’autres enquêtes menées sur la situation en Syrie, en particulier le rapport du Secrétaire général des Nations unies sur les enfants et le conflit armé, qui indiquait qu’au cours de l’année écoulée, des enfants « ont été tués, victimes de mutilations, d'arrestations arbitraires, de détention, de torture et de mauvais traitements » aux mains des forces gouvernementales ; certains de ces mineurs n’avaient pas plus de neuf ans.
Amnesty International a adressé de nombreuses recommandations aux autorités syriennes, qui, si elles étaient mises en œuvre, aideraient à limiter les violations systématiques – qui constituent des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre – ayant actuellement lieu.
Mais il semble que le gouvernement syrien n’a pas l’intention de mettre un terme à ces crimes, et encore moins d’enquêter sur ceux-ci.
Dans son rapport, Amnesty International demande une nouvelle fois au Conseil de sécurité de saisir le procureur de la Cour pénale internationale du dossier syrien, et d’imposer un embargo visant à bloquer le flux d’armes à destination du gouvernement syrien.

Elle exhorte les gouvernements chinois et russe, en particulier, à suspendre immédiatement l’ensemble des transferts d’armes, de munitions, d’équipements militaires, de sécurité et policiers, de formations et de personnels destinés à la Syrie.

Elle engage aussi le Conseil de sécurité à décréter un gel des avoirs du président Bachar el Assad et d’autres personnes susceptibles d’avoir ordonné ou perpétré des crimes de droit international.
Les tentatives du gouvernement syrien de bloquer l’accès du pays à Amnesty International, à d’autres observateurs des droits humains et aux médias internationaux ne lui ont cependant pas permis de se soustraire à un examen attentif. Le rapport fournit de nouveaux éléments détaillés montrant que les autorités syriennes se livrent à des attaques soutenues, généralisées et brutales contre la population civile.
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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 11:31

Le Centre de soins de l’Association Primo Levi

 

pour le soin et le soutien aux personnes victimes de la torture et de la violence politique

 

 

En 1994, certaines soignantes de l’AVRE – qui fut le premier centre de soins pour les victimes de la torture en France – dont l’une était membre de la Commission  médicale de la section française d’Amnesty International (AIF) décidèrent de créer un nouveau centre, plus conforme à leurs exigences. Regroupées au sein d’une association crée à cet effet, TREVE, elles demandèrent à Amnesty International, ainsi qu’à l’Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) et à Médecins du Monde de les rejoindre pour constituer le conseil d’administration de l’Association Primo Lévi, qui fut donc créée en 1995.

 

Face aux traumatismes multiples des personnes reçues au centre de soins,face à l’absence criante de prises en charge adaptées sur le territoire national et à l’accroissement considérable des demandes, l’association a très vite fait le choix de témoigner et de s’engager politiquement pour dénoncer le dysfonctionnement des instances chargées de statuer sur les demandes d’asile.

 

En 1997, l’Association crée la revue « Mémoires » afin que ses cliniciens et d’autres professionnels travaillant au contact des demandeurs d’asile, puissent témoigner, à travers des écrits sur leur pratique clinique, des effets de la torture.  

 

Constatant l’importance des décisions des instances européennes en matière d’immigration et d’asile, l’Association Primo Lévi, avec le Xénion à Berlin et la Médical Foundation de Londres, a contribué à la mise en  place d’un réseau de centres de soins à l’échelle européenne. Ce réseau se réunit annuellement, afin, entre autre de défendre le droit d’asile, de demander des soins appropriés pour les victimes de la torture et de maintenir les financements européens destinés aux centres.

 

Aujourd’hui, la situation est inacceptable :

Les personnes qui ont subi la torture et qui vivent en France se comptent par milliers et, parmi elles, de trop nombreux mineurs isolés, l’impact trans-générationnel des effets de la torture est ignoré, les subventions publiques pour la prise en charge de ces exilés en très grande souffrance, se réduisent. Les pouvoirs publics qui ne savent pas comment accueillir ces personnes ou plutôt qui ne veulent plus les accueillir de façon digne, conformément aux textes internationaux qu’ils ont signés. Tout le monde est perdant, les victimes, leurs proches, les professionnels qui ne peuvent plus faire correctement leur travail.

 

Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948  dit

 

Article 5 : « Nul se sera jamais soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants »

Articles :   « Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays

 

Ces deux articles nous interpellent ! Chaque jour, nous sommes confrontés, de notre place de soignants, aux effets des violations flagrantes et éhontées de ces deux principes.

 

« Cet engagement est en direction d’un autre, si différent de moi – qui est dans une situation tellement éloignée de ce que je vis, qui parle une langue que je ne comprends pas – mais un autre tellement semblable à moi, qui rappelle des moment historiques pas si éloignés ( l’errance des juifs avant, pendant et après la Seconde Guerre Mondiale, à la recherche d’un pays qui oserait les accueillir et les protéger ; « les boat people » qui tanguaient sur les mers dans l’espoir d’être secourus, accueillis).

 

En effet, nous sommes sommés de répondre : que faisons-nous, ici et maintenant, pour « les damnés de la terre » d’aujourd’hui ? Comment faire pour que les bourreaux n’aient pas le dernier mot, pour qu’une vie soit possible après la torture.

 

Un engagement au long cours du Centre de soins, porté par la conviction que l’on peut contribuer à changer quelque chose. Dénoncer, témoigner, agir en direction d’un public qui ignore ces réalités, en direction des bailleurs et décideurs politiques, afin qu’ils changent leur regard sur des personnes et acceptent de consacrer les moyens nécessaires à un accueil digne et à des soins adaptés.

 

 

Eléonore Morel                                                                Sibel Agrali   

Directrice générale de l’Association Primo Levi         Directrice du Centre de soins Primo Levi

 

 

Association Primo Levi

107 avenue Parmentier,

75011 Paris

Téléphone : 01 43 14 88 50

Courriel : primolevi@primolevi.org

Site : www.primolevi.org

 

Ecrivez-nous ou allez sur notre site si vous souhaitez

-         adhérer à l’association

-         recevoir notre courrier électronique mensuel

-         vous abonnez à notre revue trimestrielle « Mémoires »

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 15:46

 

 

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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 13:18

MILITER, ça consiste en quoi ?

Vous vous sentez CONCERNES par la situation des Droits Humains dans le monde ?
Vous ne supportez pas que l'on TORTURE des femmes, des enfants, des hommes
Vous n'acceptez pas que l'on EMPRISONNE SANS PROCES, que l'on bafoue la dignité humaine

Vous n'admettez pas la DISCRIMINATION ?

Rejoindre les bénévoles d'Amnesty c'est un moyen efficace de
- faire pression sur les décideurs politiques par des lettres et des pétitions
- se former, comprendre et parler de certains sujets relatifs aux droits humains
- pour organiser des évènements de sensibilisation
- tenir des stands d'information et de signatures de pétitions

Vous ferez connaissance avec d'autres bénévoles et vous verrez que le militantisme
 est aussi une source d'enrichissement personnel

VOUS N'AVEZ PAS BEAUCOUP DE TEMPS  ET VOUS HESITEZ A VOUS ENGAGER

C'est une question  légitime, mais dites-vous bien que chaque bénévole s'investit comme il le souhaite et selon ses possibilités

A QUOI CELA SERT-IL ?
Les résultats ne sont pas immédiats, et aussi rapide qu'on le souhaiterait, mais la persévérance paie plus souvent qu'on le croit et les bonnes nouvelles nous indiquent que les droits humains progressent grâce à des milliers de personnes engagées à travers le monde

NOS VALEURS
Solidarité
Amnesty rassemble  des hommes et des femmes de tous les horizons qui militent pour le respect des Droits Humains
Impartialité et independance

Amnesty est totalement indépendant de tout gouvernement, tendance politique, intérêt économique et croyance religieuse

NOS CHAMPS D'ACTIONS
Graves atteintes aux droits fondamentaux selon la Déclaration Universelles de l'Homme de 1948
Contrôle des armes
Enfants soldats
Lutte contre l'homophobie
Prisonniers d'opinion, Peine de mort, Torture, Assassinats politiques
Violence contre les femmes
"Disparitions"
Personnes en quête d'asile

VOUS VOULEZ AGIR

Devenez membre ou sympathisant
Signez des pétitions ou des lettres
Abonnez-vous au mensuel " Chronique"
PARTICIPEZ  A DES ACTIONS URGENTES
Participez aux actions de l'un des groupes du Vaucluse

Pour toute question n'hésitez pas à nous contacter


2)Tél : 04 90 85 10 99


3)Posez vos questions sur  amnesty_avignon@voila.fr


Réunion mensuelle :

1er LUNDI DE CHAQUE MOIS A 20H00  (hors vacances scolaires)                                        

Mairie annexe, 12 PL DES CARMES

84000 AVIGNON



  A bientôt dans la lutte pour la défense des Droits Humains!



 

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