N’ABANDONNONS PAS LES VICTIMES DES TORTIONNAIRES
Témoin des ravages physiques et psychologiques de la torture, l'association rend compte inlassablement de ses effets dévastateurs sur les personnes, les familles, les communautés
C'est pour favoriser une reconstruction complète - physique, psychique et sociale -des patients que l'équipe soignante regroupe à la
fois des médecins généralistes, des psychologues-psychanalystes, une kinésithérapeute........
Vous entendez chaque jour parler des difficultés d’hébergement en cette fin d’année, places de foyers supprimées, personnes qui dorment dans des gymnases ou aux urgences, morts de froid dans la rue... Ici, ces chiffres ont un visage : Une maman avec son bébé dans le dos ; une petite fille qui joue sagement pendant que son papa est en consultation avec un psychologue ; des frères serrés l’un contre l’autre dans la salle d’attente... A l'approche des fêtes, en cet hiver qui s’annonce froid, vous ne supportez pas que ces femmes, ces hommes, ces enfants, fragilisés par les séquelles physiques et psychologiques de la torture et de la guerre, se retrouvent à la rue, ballottés d’un foyer à un autre, contraints de dormir dans des dortoirs d’urgence violents et indignes… D’ici la fin de l’année, ce sont 46 familles qui ont à la fois besoin d’être soignées et pour qui il faut chercher un toit stable. Car comment soigner les insomnies et les angoisses d’une maman qui ne sait pas où elle va dormir le soir ?? |
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Pour suivre ces 46 familles, il faut 10 000€ d’ici le 31 décembre.
Sibel AGRALI
107 avenue Parmentier - 75011
Paris
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Un grand merci par avance pour votre geste !!! Toute l’équipe du Centre Primo Levi |
AIdez les Victimes de violences sexuelles en Bosnie Herzegovine
Depuis la fin de la guerre des Balkans (1992-1995) la Bosnie Herzegovine n'a pris aucune mesure pour que justice soit rendue aux milliers de femmes et jeunes filles qui ont été violées pendant le conflit.
Aujourd'hui encore les emmes subissent l'indiffférence des autorités.
Amnesty International a récemment enquêté à Tuzla, ville ayant accueilli un grand nombre de victimes fuyant leurs villages controlés par les Serbes
INTERVENEZ AUPRES DE LA MINISTRE DE LA SANTE DE CE CANTON POUR QUE LES VICTIMES PUISSENT ACCEDER AUX SOINS
Durant la guerre, des milliers de femmes et de fillesont été violées. Leurs temoignages ont suscité une attention considérable dans les médias, provoqué lindignation du public et abouti à la modification du droit international.
Malgré tout, les autorités bosniaques n'ont pas fait grand-chose pour les victimes de violences sexuelles.
Elles continuent à subir l'impunité et à être abandonnées à leur sort sans aucune aide de quelque sorte, ni réparation
En 2009, Amnesty International s'est rendue en Bosnie Herzegovine pour parler avec les victimes de crimes de guerre à caractère sexuel, de leurs besoins, de leurs problèmes et de leur experience du système judiciaire.
Les conclusions étaient claires : les autorités ne permettent pas aux victimes d'obtenir justice et réparation.
Depuis, peu de choses ont changé comme en témoignent les différentes visites de l'organisation dans le pays, entre 2011 et 2012
sur le site d'AMNESTY INTERNATIONAL FRANCE
Il faut sortir de l'ombre les milliers de personnes victimes de torture qui
vivent sur notre sol !
C'est l’objectif du Livre blanc publié par le Centre Primo Levi à l’occasion de la Journée des Nations Unies pour le soutien aux victimes de torture du 26 juin.
On le sait, la torture est pratiquée dans plus de la moitié des pays à travers le monde. Les témoignages en provenance de Syrie nous le rappellent quasi au quotidien. Ceux qui en sont victimes fuient leurs pays quand ils le peuvent, laissant derrière eux leur famille, leur communauté, leur travail, leurs biens. Alors que les dirigeants politiques, les médias et l’opinion publique toute entière s’indignent de cet état de fait, bien peu est proposé en France pour accueillir dignement les victimes de torture.
L’objectif du Livre blanc est de sortir de l’ombre ces hommes, femmes et enfants. Fruit d’un travail collectif mené par des professionnels de la santé, de la recherche, du monde associatif, il dresse des constats implacables.
Téléchargez le Livre blanc sur notre site
De nombreux médias ont relayé les constats et recommandations du Livre blanc.
A lire le reportage réalisé au Centre Primo Levi par le quotidien La Croix
A lire aussi sur Le
Monde.fr
Centre Primo Levi
107, avenue Parmentier - 75011 Paris - tél. : 01 43 14 88 50 - fax : 01 43 14 08 28 - www.primolevi.org
Les défis qui attendent le nouveau président égyptien
Par Said Haddadi, chercheur d’Amnesty International sur l’Égypte
Le résultat tant attendu des élections présidentielles égyptiennes, qui a vu Mohamed Morsi proclamé vainqueur, a été accueilli par de nombreux
Égyptiens rassemblés place Tahrir avec des cris de joie presque comparables aux célébrations au même endroit il y a 16 mois, quand on a annoncé qu’Hosni Moubarak s’était retiré.
Si la chute d’Hosni Moubarak a uni les Égyptiens dans le sentiment que le changement arrivait, la jubilation d’hier différait par ses
raisons.
Pour les sympathisants de Mohamed Morsi, c’était un rêve qui se réalisait.
Pour ceux dont le vote en faveur de Mohamed Morsi était principalement motivé par l’opposition à Ahmed Chafik et à ses liens avec le régime
d’Hosni Moubarak, c’était une nouvelle occasion de continuer de militer pour les objectifs de la « révolution du 25 Janvier », au cours de laquelle les Frères musulmans ont joué un rôle important
(bien que tardif) dans l’augmentation du nombre de manifestants dans les rues.
Les autres s’attendent à voir se rejouer une lutte de pouvoir entre les Frères musulmans et les généraux de l’armée qui dure depuis des
décennies.
Il ne fait aucun doute que le résultat de dimanche a été extrêmement décevant pour les sympathisants d’Ahmed Chafik, qui ont continué jusqu’à la
dernière minute – et en dépit des premiers résultats en faveur de Mohamed Morsi – à croire que leur candidat allait gagner.
Leur foi en la victoire de Chafik a été confortée – peut-être – par les récents événements politiques qui se déroulaient progressivement comme
un feuilleton télévisé égyptien.
Le Conseil suprême des forces armées (CSFA) a repris le dessus à un moment où de nombreuses personnes s’attendaient à ce que le rideau tombe et
que les généraux quittent la scène politique comme promis depuis longtemps.
Cependant, il ne semble pas accepter un rôle secondaire dans l’Égypte d’aujourd’hui.
Par le biais des récents ajouts à la Déclaration constitutionnelle, il s’est attribué des pouvoirs illimités dont les conséquences sont énormes
sur le plan politique et en termes de droits humains pour le pays.
Beaucoup ont considéré la manœuvre du CSFA comme un « coup d’État en douceur ».
À la suite de la dissolution du Parlement découlant de la décision rendue le 14 juin par la Cour suprême constitutionnelle invalidant les
élections législatives, le CSFA a maintenant recommencé à gouverner à coups de décrets et contrôle toutes les questions liées aux forces armées, sans aucune surveillance civile.
Une modification de taille permet au président de faire appel à l’armée pour maîtriser les « troubles internes », en conférant aux forces armées
le pouvoir d’arrêter et de détenir des civils et en définissant les cas où elles sont autorisées à employer la force contre des manifestants ou toute personne considérée comme menaçant la
sécurité.
Les modifications de la Déclaration constitutionnelle, associées à la longue attente du résultat définitif des élections présidentielles, ne
présageaient rien de bon dans un pays où les tensions et les inquiétudes semblaient couver sous un mince vernis ces derniers mois, en particulier par rapport à l’impact de la « révolution du 25
janvier » en termes de dignité et de justice sociale.
Après l’annonce de l’issue du scrutin, certaines de ces inquiétudes demeurent. Si certains voient l’élection de Mohamed Morsi en tant que
premier président civil de l’Égypte comme un bond en avant, d’autres – craignant les conséquences pour les coptes et les femmes – s’interrogent sur le degré d’attachement des Frères musulmans au
plein respect des droits humains, bien que Morsi ait assuré dans ses derniers discours qu’il tenait à mettre en place un État civil, démocratique et constitutionnel.
Après plusieurs mois d’agitation et d’incertitude, beaucoup attendent maintenant du nouveau président qu’il mette le pays sur la voie de l’état
de droit, qu’il accède aux revendications du soulèvement de l’an dernier, qu’il mette fin à l’impunité, qu’il maîtrise et réforme les forces de sécurité et qu’il garantisse l’égalité pour tous –
pour ne citer que quelques-uns des défis que les Égyptiens voudront qu’il relève.
Nombreux sont ceux qui pensent que, en raison de la répression à laquelle ont été soumis les Frères musulmans au cours des dernières décennies,
ils seront plus sensibles à la progression des libertés fondamentales. Pendant des années, les membres de cette organisation ont été soumis à des arrestations suivies de placements en détention
et de procès iniques, y compris devant des tribunaux militaires. Amnesty International est intervenue dans nombre de cas, notamment en faveur de Mohamed Morsi lui-même quand il a été arrêté en
janvier 2006 et 2011.
Il est certain que le nouveau président de l’Égypte devra faire face à des difficultés considérables pour améliorer la situation des droits
humains dans un pays où les violations sont endémiques. Néanmoins, le principal défi auquel le pays est immédiatement confronté est de rédiger une nouvelle Constitution.
Étant donné le pouvoir qui lui est conféré par les modifications apportées ce mois-ci à la Déclaration constitutionnelle de contester certaines
dispositions du projet de nouvelle Constitution, le président Mohamed Morsi doit maintenant défendre les droits humains de tous les citoyens sans discrimination et veiller à ce que les principes
fondamentaux des droits humains soient inscrits dans la Constitution. Les Égyptiens méritent au moins cela.
Le Centre de soins de l’Association Primo Levi
pour le soin et le soutien aux personnes victimes de la torture et de la violence politique
En 1994, certaines soignantes de l’AVRE – qui fut le premier centre de soins pour les victimes de la torture en France – dont l’une était membre de la Commission médicale de la section française d’Amnesty International (AIF) décidèrent de créer un nouveau centre, plus conforme à leurs exigences. Regroupées au sein d’une association crée à cet effet, TREVE, elles demandèrent à Amnesty International, ainsi qu’à l’Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) et à Médecins du Monde de les rejoindre pour constituer le conseil d’administration de l’Association Primo Lévi, qui fut donc créée en 1995.
Face aux traumatismes multiples des personnes reçues au centre de soins,face à l’absence criante de prises en charge adaptées sur le territoire national et à l’accroissement considérable des demandes, l’association a très vite fait le choix de témoigner et de s’engager politiquement pour dénoncer le dysfonctionnement des instances chargées de statuer sur les demandes d’asile.
En 1997, l’Association crée la revue « Mémoires » afin que ses cliniciens et d’autres professionnels travaillant au contact des demandeurs d’asile, puissent témoigner, à travers des écrits sur leur pratique clinique, des effets de la torture.
Constatant l’importance des décisions des instances européennes en matière d’immigration et d’asile, l’Association Primo Lévi, avec le Xénion à Berlin et la Médical Foundation de Londres, a contribué à la mise en place d’un réseau de centres de soins à l’échelle européenne. Ce réseau se réunit annuellement, afin, entre autre de défendre le droit d’asile, de demander des soins appropriés pour les victimes de la torture et de maintenir les financements européens destinés aux centres.
Aujourd’hui, la situation est inacceptable :
Les personnes qui ont subi la torture et qui vivent en France se comptent par milliers et, parmi elles, de trop nombreux mineurs isolés, l’impact trans-générationnel des effets de la torture est ignoré, les subventions publiques pour la prise en charge de ces exilés en très grande souffrance, se réduisent. Les pouvoirs publics qui ne savent pas comment accueillir ces personnes ou plutôt qui ne veulent plus les accueillir de façon digne, conformément aux textes internationaux qu’ils ont signés. Tout le monde est perdant, les victimes, leurs proches, les professionnels qui ne peuvent plus faire correctement leur travail.
Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 dit
Article 5 : « Nul se sera jamais soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants »
Articles : « Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays
Ces deux articles nous interpellent ! Chaque jour, nous sommes confrontés, de notre place de soignants, aux effets des violations flagrantes et éhontées de ces deux principes.
« Cet engagement est en direction d’un autre, si différent de moi – qui est dans une situation tellement éloignée de ce que je vis, qui parle une langue que je ne comprends pas – mais un autre tellement semblable à moi, qui rappelle des moment historiques pas si éloignés ( l’errance des juifs avant, pendant et après la Seconde Guerre Mondiale, à la recherche d’un pays qui oserait les accueillir et les protéger ; « les boat people » qui tanguaient sur les mers dans l’espoir d’être secourus, accueillis).
En effet, nous sommes sommés de répondre : que faisons-nous, ici et maintenant, pour « les damnés de la terre » d’aujourd’hui ? Comment faire pour que les bourreaux n’aient pas le dernier mot, pour qu’une vie soit possible après la torture.
Un engagement au long cours du Centre de soins, porté par la conviction que l’on peut contribuer à changer quelque chose. Dénoncer, témoigner, agir en direction d’un public qui ignore ces réalités, en direction des bailleurs et décideurs politiques, afin qu’ils changent leur regard sur des personnes et acceptent de consacrer les moyens nécessaires à un accueil digne et à des soins adaptés.
Eléonore Morel Sibel Agrali
Directrice générale de l’Association Primo Levi Directrice du Centre de soins Primo Levi
Association Primo Levi
107 avenue Parmentier,
75011 Paris
Téléphone : 01 43 14 88 50
Courriel : primolevi@primolevi.org
Site : www.primolevi.org
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MILITER, ça consiste en quoi ?
Vous vous sentez CONCERNES par la situation des Droits Humains dans le monde ?
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est aussi une source d'enrichissement personnel
VOUS N'AVEZ PAS BEAUCOUP DE TEMPS ET VOUS HESITEZ A VOUS ENGAGER
C'est une question légitime, mais dites-vous bien que chaque bénévole
s'investit comme il le souhaite et selon ses possibilités
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